Town Center

Cet immence bulding est le centre parfait de la ville. Il compte quelques 50 etages. A ce demander jusqu'a combien on pourrait compter si on se jetait depuis la terasse.

Repeuplement: La Libellule

Musique d'ambiance...

Le Soleil s'était couché depuis quelques heures déja quand l'appareil se posa sur le building. La libellule de verre et d'acier au rugissement assourdissant heurta le toît de l'édifice, faisant cracher quelques étincelles au béton avant de calmer le battement frénétique de ses aîles et d'atterir en douceur.
Tels les Troyens surgissant de leur Cheval de Bois, 5 hommes quittèrent l'appareil encore chaud. Le premier à en sauter, un être aussi large que haut, d'une "physionomie de Force" et au menton aussi dur que la pierre, tendit sa main au deuxième, personnage à la chevelure grisonnante, au regard flou, tout aussi gris, et à la cinquantaine bien avancée que trahissait un embompoint révélateur. Ce dernier, bien que soufflant comme un boeuf, se rapprocha de la rembarde de la plateforme afin de s'y allumer un cigare salvateur.
Les trois autres hommes, techniciens insignifiants, se positionnèrent de façon toute mathématique et déployèrent des instruments de mesure étendue, englobant toute la ville de leur "méthode scientifique".

"Putains d'Intellos!" grogna la Brute.

"Ils font leur boulot, Harry." lui retorqua le Vieux.

"N'empèche, est-ce qu'on a vraiment besoin d'eux?"

Le vieil homme jeta un regard froid et désintéressé sur les jeunes gens affairés.

"Disons que les chiffres rassurent le public et donc, par là, nos patrons."

"J'ai jamais rien compris aux chiffres, mais je sais qu'ils n'ont jamais réglé le genre d'affaires sordides que je me suis tapées..."

"Harry, je connais ça, j'y étais avant toi, alors museau! Ces 'types' sont là pour évaluer la stabilité de la ville..."

"Conneries! Tu sais très bien pourquoi cette ville est vide, et ne me dis pas que tu crois à ces disquettes que nous ont filé les fonctionnaires: cette ville n'est pas "instable géologiquement", elle est pas nette, tout simplement..."

"Hantée?"

"Euh... je voulais pas dire ça... mais y a quelque chose de bizare ici... quelque chose de pourri..."

"Hm. Tu sais que u êux être poétique quand tu veux?"

Harry renifla. Le souffle glacé du vent lui striait les oreilles et la gorge.

"... Et , Edward, tu sais cette histoire, là... Johnson, je veux dire 'Le Homard'... C'est vrai qu'il a refait son apparition?"

Le vieux eut un moment d'absence.

"Oui. C'est étrange d'ailleurs. 50 ans qu'on l'avait pas vu, et là il revient frais comme un gardon... Un imposteur je présume, ou un autre homme de paille du gouvernement sans doute...Maintenant, profite du calme, ça ne va pas durer longtemps: le bétail arrive..."

Les deux hommes restèrent là à méditer dans les effluves de fumée quelques heures, avant de repartir dans leur libellule, de verre et d'acier...

~Le son affaiblit par les murs d'un cors retentit. Un appel à l'aide qui vient des ruines de Naggaroth~.

hrp : vous êtes pas obligé de répondre à cet appel. c'est pour que ça soit logique par rapport à mon poste dans les ruines

Le bruit du vent masquait les vociférations venant des abysses de la ville noire. De nombreuses lumières scintillaient comme des étoiles sous les étoiles. Une nuit où le ciel ne se montre pas, encore une... Les nuages semblaient avancer sans fin, masquant le tableau monochrome d'un ciel nocturne. Il était seul.
Une mèche de ses longs cheveux s'envola au vent, virevoltant joyeusement comme festoyant de sa liberté temporaire. L'homme observait. Ses yeux scrutaient la ville. Sa ville. Il la surveillait, comme un docteur surveille un patient souffrant. Une percée dans les nuages dévoila le visage droit de l'homme au clair de lune. L'homme leva les yeux au ciel, se baignant dans cette lumière blanche inhabituelle.
Soudain quelque chose attira l'attention de l'homme. Quelque chose d'imperceptible. Un murmure, un souffle, un soupir. Le regard tantôt parcourant les ruelles, fixait maintenant un seul point. Accroché à la plus haute antenne, du toit le plus haut de la ville, l'homme était omniscient. Il voyait le mal en action. Il était temps d'y mettre fin !
Thanatos sauta.

Fumée parfumée sur fond embrumé.

Nathanaëlle, assise en tailleur sur le toit du building-cœur de Naggaroth, fume son dernier joint. De vie aux alentours, point. Une lueur au sol, tout au plus. La ville dors.

Entre deux nuages, la Lune dessine l'ombre de son immense faux, plantée près d'elle, sur le béton armé. Blues de la désespérée.

Son baggy est élimé à force de trop traîner. Son mètre soixante-cinq n'a toujours pas évolué. Seule sa motivation s'est atténuée: Chercher sans relâche une ombre, est-ce une vie?

L'ado sent qu'elle est prête, quelle peut passer le cap. Boutade d'enfant: cap ou pas cap? Défier le père, oser s'en défaire, c'est s'affranchir de sa présence, affirmer son indépendance.

Mais après?

Appel nocturne aux ombres de la Ville.

Fumée parfumée sur fond embrumé.

Thanatos percuta enfin le sol après sa longue chute. Il avait atterri juste au pied de la tour, pulvérisant les dalles en dessous de lui, provoquant une explosion de céramique et de poussière.
Autour de lui se dressaient plusieurs bâtisses dégénerescantes. Des chuchotements parvinrent aux oreilles du guerrier et au bout de quelques secondes, il entendit distinctement des grognements de bêtes et des bruits étranges.

(HRP : Décider de les suivre amènerait Thanatos dans une ruelle sombre)

Silhouette imposante dans sa fumée blanche, Thanatos dont l'entrée fracassante avait sans nul doute avertis ses futures proies, se lança à leur poursuite sans plus attendre. Il s'enfonça sans hésitations dans les ruelles les plus sombres de la ville, afin d'y extirper le mal et lui rendre gnons pour mots, ses faits malsains.
Il ne tenait nulle arme à la main, mais bien une à la hanche, son glaive, son allié. Mais qui parle de couper lorsque l'on peut détruire de ses doigts ?