Ruelles sombres

Drania, après bien des errances, était arrivée à Naggaroth. Elle n'avait rien mangé depuis des jours et avait extrèmement faim. Il n'y avait plus de guerres et les villages étaient de mieux en mieux protégés. Elle ne pouvait donc pas s'adonner à son passe temps favori : la chasse. Mais Naggaroth était une grande ville...trop grande...et du coup, mal surveillée. Elle n'eût aucune peine à pénétrer dans l'enceinte de la ville et d'y commencer son carnage. Elle choisit pour commencer une petite ruelle très sombre en centre ville....l'endroit idéal...pour commencer une série de meurtres. Ses yeux péillaient et elle salivait d'avance de tout le sang qu'elle pourrait absorber en restant ici, dans cette ville. Immobile, elle attendit que quelqu'un passe devant la ruelle dans laquelle elle était cachée.

Malheureusement Drania n'etait pas la seule a roder dans les ruelles sombres de Naggaroth, et d'autres vampires, demons, et autres creatures attendaient egalement leur victimes potentielles. Mais les habitants de Naggaroth etant assez fous pour aller s'attarder dans des endroits pareils sont soit deja morts, soit des chasseurs et des guerriers en manque de combat.
Ainsi, la premiere personne que Drania croisa etait un petit demon noir aux ailes de chauve-souris, qui apparut devant elle dans un nuage de fumée.
Le devilruchi parla a Drania en ces mots :

" Ah ? Tu est deja morte ? Enfer, je t'aurais bien tuée... Vous les vampires vous etes si proches des humains, ca me trouble des fois. Que fait tu la ? Tu attends ta ration de sang ? "

Drania le regarda, mais sans lui répondre. Elle le considérait et l'étudiait minutieusement.

*Damned ! qu'est-ce qu'il vient faire ici celui là ? On peut pas rester tranquille 200 ans !*

Elle dit d'une voix froide et assurée malgrès les nombreux mois où elle n'avait pas parlé :

"Ce que je fais ne regarde que moi. Maintenant, je te le demande gentiment (mais il y avait de la lassitude dans sa voix), laisses moi seule et poursuit ton chemin."

Le petit démon, se leva et alla se perdre dans la brume ambiante en répétant les mots " Mais qu'est ce que je dis ? Mais qu'est ce que je dis ? " Jusqu’a ce qu'il soit trop loin pour qu'on l'entendre, laissant Drania dans un calme plat. Ce même calme que l'on retrouve lors des nuits de solitude ou toute ses pensées ne se résument qu'a un mot : Peur. Un murmure se rependant comme une épidémie parmi les songes, semant le doute, la panique, la frayeur. Le bruit de la mort elle même marchant vers sa victime. Une personne sortie de l'ombre des ruelles, pour arriver vers Drania. Cette personne... n'était autre que Drania elle-même.

Drania sentais quelqu'un - ou quelque chose - approcher.

*On ne peut pas chasser tranquille 2 minutes...*

Pensa-t-elle en se retournant. Elle considéra l'arrivant et le regarda longuement. Elle commença à reconnaitre quelqu'un...non, elle même. Elle reconnut certains traits de son visage mortel.

"Un Doppëlganger...Hum, intéressant..." dit-elle avec un sourire. Puis elle regarda attentivement le changeur de forme.

"C'est amusant de voir à quoi on ressemble après 100 ans qu'on ne s'est vu dans un miroir..."

Elle rit. Puis repris son sérieux.

"Assez rit. Que veux-tu ?" demanda-t-elle froidement et avec un ton irrité.

Le doppelganger regarda Drania en imitant ses propres expressions, lui renvoyant son propre rire. Puis il parla avec la voix de Drania, rentrant ainsi au plus profond de son âme :

" Ce que je veux ? Que veux tu dire par la ? Crois tu que tu soit l'un des dessins de ma volonté ? Oserais tu imaginer que je porte mon attention sur toi ? Tu es d'une telle vanité, malgré ta grande faiblesse. Ton corps mort, a beau respirer plus de puissance que les mortels, tu reste ce que tu a été et ce que dont tu porte l'apparence, cette apparence si répugnante, celle d'une femme humaine ! Crois tu pouvoir ne serais-ce que résister a ma volonté, celle du Doppelganger, l'entité qui est mais sans exister a part entière ? Est tu en mesures de mesurer l'importance de tes actes, lorsque tu es en face d'une telle puissance ? Ta vie est en danger depuis le moment ou tu m’as vu arriver, chaque parole qui pourrait m'irriter pourrait te faire retourner à l'état de poussière... ou pire... "

Le Doppelganger lança un court soupir a la figure de Drania, tout en ouvrant la bouche laissant voir les canines de la vampire.

" Que dis-tu a présent ? "

Drania eût un sourire en coin. Puis elle tourna les talons. Elle regarda en arrière son propre reflet.

"Je n'ai pas de temps à perdre avec toi..."

Elle fit quelques pas pour sortir de la ruelle.

"A bientôt..."

Elle tourna à gauche et disparut. Le Doppelganger ne pût la suivre. Lorsqu'il atteignit la sortit de la ruelle, il se rendit compte qu'elle lui avait échapé.

Elle marchait, les mains dans les poches de son manteau, sous les révèrbères dont les ampoules étaient à moitié grillée. C'était une rue pauvre et assez délabrée.

Un arrêt de bus.

Elle alla s'y adosser, attendant l'arrivée du fameux bus. Il arriva quelques secondes plus tard et s'arrêta juste avant Drania. Elle monta les marches et paya le chauffeur. Il referma les portes et le bus partit.

Suite dans "Le bus nocturne"

Ayant eut la réponse de l'inconnue, Genso lui adressa un regard sévère et couru vers la porte qui s’ouvrit juste à ce moment. Nathanaëlle ne pu éviter l'homme qui courrait vers elle mais ne ressentit aucun choc lorsqu'il arriva à sa hauteur, il semblait que l'homme l'avait traversée.

Genso vola dans les rues de Nagaroth et rejoignit l'endroit où il avait quitté Lia. Sur le toit plus rien ne restait, ni sang, ni corps.
Il se retourna et regarda en direction de l'auberge. Son visage était transformé par la haine qui se lisage sur sa face.

Tu me le paieras.

« Tu crois ça ? »

La voix de l’homme avait retentit derrière Aëlwin. Il l’avait suivit.

"Elle m’a demandé deux faveurs avant de mourir. La première, c’était de lui faire découvrir l’amour pour sa première et dernière fois. Mais elle a succombé à son plaisir et à mes étreintes…Peut-être ai-je été trop brutal avec elle." Son sourire était large sur son visage. "Oh, pardon, je souris encore. C'est un tic immonde de notre race. Et dont j'ai malheureusement hérité." Il soupira.

"Enfin bon...en ce qui concerne sa deuxième requête, il s’agit de quelque chose pour vous."

Il s'approcha d'Aëlwin.

"C'est un secret que le vent ne doit pas porter à des oreilles indiscètes."

Lorsque que Genso remarqua le jeune homme, il sembla se décontracter. Son visage affichait toujours la même moue, mais un sourire se dessinait maintenant dans les commissures de ses lèvres.

Tu es plutôt rapide pour avoir réussit à me suivre à cette vitesse, mais ce n'est pas ça qui te sauveras.

Il écouta ce qu'avait l'autre à lui dire mais ne réagis pas de la manière dont s'attendait ce dernier. En effet, son léger sourire ne quitta pas ses lèvres. L'homme tenta de s'approcher mais Genso tendit la main devant lui, l'empêchant d'approcher. La silhouette de Genso se dissipa quelque peu. A présent on pouvait voir à travers lui.

Ne t'approche pas, ne soit pas trop pressé de mourir...

Au fond de son être, les forces étaient en mouvement :

*Toi ! Prépare-toi à intervenir si les choses tournent mal. Toi, mage noir, invoque un sort de vent. Et toi, sale traitresse, si tu tiens à ta liberté et à la vie de l’autre, invoque un bouclier mixte !* (hrp : à la fois magique et physique donc)

"L’homme" parut surprit. Il s’arrêta.

"Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fais ?"

Il leva ses épaules, plia ses bras et leva les paumes de ses mains vers le ciel.

"Vous les humains êtes si susceptibles…"

Il revînt à une posture normale, droite.

"Je n’ai fait que respecter ses volontés. L’une de ses volontés –et que je ne t’ai pas dite- était que je fasse disparaître totalement son corps après sa mort. Ce que j’ai fait avec répugnance. Mais elle m’a dit qu’ainsi cela éviterait…une catastrophe, a-t-elle dit. Cependant, tu es en train de m’empêcher de respecter la dernière de ses volontés. Si je ne le fais pas, son âme ne pourra pas reposer en paix, et c’est bien dommage, elle avait l’air si douce, aimable et gentille."

Il parut attristé. Mais reprit sur un ton plaintif :

"Elle m’a fait confiance, moi qui appartient à une race si mal vue…Je ne suis pas comme ceux de ma race. Elle l’a vu. Je ne cherche pas à me battre –si je le fais, c’est seulement pour me défendre…- mais plutôt à rendre service aux autres, quelque soit leur race. Alors je t’en prie, laisse-moi accomplir ma tâche. Et je te laisserais tranquille. Fais-le pour elle."

A ces paroles, Genso parut touché et abaissa sa main son regard semblait triste et son sourire avait disparu. Il tomba au sol, à genoux. Le visage entre ses mains. La silhouette transparente émettait de légers chuintements.

Il revoyait défiler les images qu'il avait de Lia dans la chambre, devant la fenêtre, le soir où il prit soin d'elle.

*Bravo. Aurais-tu réussit à vraiment le toucher ? si oui, tu es vraiment très fort.*
*Merci, maître. C'est trop d'honneur que vous me faîtes.*

L'homme s'approcha de Genso, un air triste toujours affiché sur son visage. Afin de montrer ses bonnes intentions, il tendit la main vers Genso, l'air de vouloir la poser sur son épaule en signe de compassion et d'amitié. Il était cependant sur ses gardes, au cas où comme lui Genso jouait. Mais il dit d'un ton aimable :

"Est-ce que ça va ?"

Le corps, toujours agenouillé, semblait sangloter, agité par accoups dus à des difficultés à reprendre son souffle. Il ne répondit pas à la question.

hrp: dsl de faire court mais je n'ai pas envie de faire un roman sur un passage où il ne se passe rien.

Toujours sur ses gardes, l'homme s'approcha. Il posa sa main sur l'épaule de Genso. Avec un ton plein de compassion, et levant la tête vers le ciel, il dit :

"Au moins, elle ne souffre plus. Elle a rejoint le royaume des cieux."

*Ca me dégoute de devoir dire ça...*
*Continue à jouer. Les mages invoquent. Ils ont presque fini.*

"Vous étiez attaché à elle, à ce que je vois. Vous avez bien de la chance de pouvoir exprimer vos sentiments et de pleurer. Moi, je n'ai pas cette chance. Les larmes sèchent avant de pouvoir atteindre mes yeux. Je suis condamné à vivre avec un tic horrible et l'impossiblité de pleurer...Quand je l'ai trouvé, elle pleurait. C'est ses pleurs qui m'ont attiré. Elle était pâle et avait l'air mal en point. J'ai proposé de l'aider, mais elle a refuser. Elle m'a dit "Ca ne sert à rien. Je n'en ai plus pour très longtemps." Alors je lui ai demandé si je pouvais faire quelque chose pour elle. C'est alors qu'elle m'a dit ses dernières volontés."

Les yeux levés au ciel, l'homme ne pu voir ce qui se passa lorsque sa main fut saisie toute fois, lorsqu'il abaissa les yeux, il pu voir que la main gauche de Genso avait traversée sa propre poitrine afin d'attraper la main posée sur son épaule. Ne lâchant pas sa prise, Genso se releva et se retourna vers l'homme faisant traversé son avant bras depuis son thorax jusqu'à son épaule droite. L'homme pu voir que Genso ne pleurait pas mais riait, un regard sadique et un sourire narquois aux lèvres.

Tu n'espérais quand même pas que je croie à ces conneries!!

Disant cela, il asséna un violent coups de poing dans la figure de son adversaire. Ce dernier, lorsque le poing le toucha, ne ressenti rien au début, mais peu à peu, la pression semblait augmenter sur la joue, là où il avait reçut le coup. La pression augmentant soudainement, il eu un mouvement de recul, comme s'il avait ressenti le coup de poing deux secondes après l'avoir reçut.

Je ne sais où elle est, et je ne sais ce que tu lui a fait, mais pour te foutre d'elle et de moi, tu vas mourir.

Aussitôt, Genso envoya son poing dans le ventre de son ennemi qui, comme au précédent coup, ne le ressenti que deux seconde après. Il relâcha la main de l'homme et se recula de quelques pas. Ils étaient maintenant à trois mètres l'un de l'autre. Genso souriait, toujours de la même manière.

L'homme tourna la tête vers Genso, faisant craquer ses vertèbres. Il souriait autant que Genso.

"Et tu crois que je t'ai cru un instant lorsque tu faisait semblant ? Je n'ai fais que rentrer dans ton jeu. Mais tu as raison. Je me suis moqué de toi. J'ai cru un que tu tomberait dans le panneau, mais tu as été aussi bon acteur que moi. Peut-être un peu trop pathétique à mon goût. Et tu frappe comme une fillette."

Il partit d'un rire strident.

"Il en faut bien plus pour vaincre Alberoth, sorcier vampire, serviteur de l'apocalypse !"

Il leva les bras au ciel, mais sans quitter des yeux Genso, et rapidementet les nuages déjà noirs s'épaissirent encore plus. Le ciel gronda, anonçant l'orage. Mais les ténèbres devenaient plus noires qu'un simple orage. Une voix caverneuse et puissante se faisait entendre dans l'immensité du ciel. Et elle provenait de la bouche d'Alberoth. Celui-ci commençait à disparraître à moitié dans les ténèbres grâce à ses vêtements d'un noir opaque qui recouvraient la plus grande partie de son corps, et sans doute grâce à autre chose. Car Genso, quand à lui, malgrès sa tenue de cuir noir qui recouvrait tout son corps hormis sa tête, parraissait encore plus voyant, comme si son aura pure le trahissait. Il suffirait bientôt à Alberoth de rabattre son capuchon sur son visage et de mettre ses gants pour se fondre entièrement dans la masse obscure.

Il sortit son épée du fourreau et se mit en garde. Tout était à sa portée, même ses 9mm et ses dagues à sa ceinture.

*Patiente encore un peu. Les sorts son presque prêts.*
*Y a-t-il quelqu'un pour le sacrifice ?*
*Oui. Deux déjà on disparut pour que tu invoque tes ténèbres. Mais quelqu'un te remplacera. Si ça tourne mal.*
*Bien*
*Ne me déçoit pas*

"Tu veux savoir ce qu'elle est devenue ?"

Lança-t-il à Genso.

hrp : les ténèbres ne sont pas une incantation magique. Donc elles n'ont pas besoin d'une longue invocation. C'est un pouvoir acquis depuis des siècles par Alberoth. Et ils ont du sacrifier deux personnalités pour les faire apparaître.
Ps : Alberoth n'est pas un dieu, mais un puissant démon. Avant sa mort et encore maintenant, il était le serviteur du démon de l'apocalypse. Et pas ce démon même. Ce n'est donc pas un godlike. Mais pas loin non plus ^^.
pps : je dis tout ça avant que l'on me demande des comptes ^^

Comme une fillette? Et tu espère peut-être me provoquer avec ça? Sache qu'il y a des fillettes qui savent faire mal, alors, prends garde...

Les ténèbres s'assombrir. Genso regarda le ciel s'obscurcir. Petit à petit son adversaire disparaissait.

Dis donc tu ne voudrais pas être sérieux deux secondes au lieu de faire ton beau avec tes effets spéciaux...Mmm, tu veux jouer à cache-cache? Désolé mais je pense qu'à ce jeu, je gagnerais...

Disant cela, Genso aussi commença à disparaître, mais pas de la même façon qu'Alberoth, lui semblait se dissipait dans le vent qu'avait amené l'orage qui se levait.

Ce que Lia est devenu m'intéresse peu pour l'instant, tu devrais plutôt penser à sauver ta vie!

Alberoth ne pouvait discerner d'où venait la voix, même l'odeur de Genso qu'il avait suivit plutôt pour le suivre jusqu'à l'auberge du vieux chêne l'entourait à présent. Ne pouvant repérer Genso, Alberoth reçu un coup similaire à ceux précédent derrière la tête. Un léger rire retentit venant de toutes les directions autour du démon. Genso ne semblait pas comprendre l'importance de la situation, il cherchait à jouer avec sa proie avant de l'achever.

Même si Genso était invisible, comme dispersé par le vent, Alberoth pouvait toujours voir une mince trainée lumineuse très dispersée relative à l'aura de Genso. Cependant celui-ci n'en savait rien. Mais avant de la discerner bien, Alberoth reçu le coup derrière la tête.

"C'est comme ça que tu compte me faire mal ? Laisse moi rire."

L'orage était là, mais sans être là. On ne voyait plus les nuages, mais on entendait toujours le tonnerre qui grondait. L'obscurité tètait totale, opaque. On ne voyait plus le toit du batiment, ni les autres éléments du décors. Les deux hommes étaient prisonniers d'une sorte de néan, un non-être, comme un univers parallèle. Le vent, jusqu'alors puissant, semblait grandement baisser, les séparant un peu plus du monde extérieur. Le tonerre se faisait de moins en moins bruyant, comme s'il s'éloignait, ou comme si le son commençait lui aussi à disparaitre et les ténèbres semblaient s'épaicir un peu plus.

Alberoth marcha dans le néant, son épée toujours à la main, il suivait la légère trainée de lumière -qui perdait de la vitesse et semblait se rassembler (hrp: dis moi si c'est pas ça) - de quelques regards furtifs, sans que Genso ne s'en apperçoive. Un sourire était affiché sur son visage.

*Dès que les mages sont prêts, qu'ils combinent leurs sorts pour me créer une bulle d'oxygène, résistante aux attaques physiques et magiques.* (hrp : j'ai dit hier que mon mage blanc était en train d'invoquer un sort de bouclier mixte.)

*Très bonne idée. Mais pourra-t-il faire la même chose ? Et en aura-t-il la pensée ?*
*Je ne sais pas. C'est un mage puissant.*
*Dès que je te l'ordonnerai, tu ne bougera plus. *
*Bien maître*

"Il est bientôt temps pour moi de disparaître, comme toi..."

Hrp: non c'est pas ça...^^ Je ne perds pas de vitesse et je ne me rassemble pas... Du coup c'est la même chose pour l'aura.

Tout ce qu'entourait Alberoth semblait dégager une aura bénéfique. En effet, tout autour ce n'était pas une traînée lumineuse mais bien un brouillard lumineux.

Et bien alors... ris...

Il répondit à la première phrase d'Alberoth avant d'éclater d'un rire tonitruant résonnant autour d'Alberoth qui ne pouvait discerner d'où venait le son de la voix de Genso. De même les choc que recevait Alberoth s'amplifièrent étant à la fois plus rapides (le temps entre le coups et le ressentit était moins important) et plus nombreux.
Lorsqu'Alberoth reprit la parole pour annoncer la fin des deux personnages, Genso cessa de frapper mais ne répondit pas à son interlocuteur. Toutefois, le vent autour d'Alberoth se remis à souffler, au départ comme une simple brise, puis s'intensifiant de plus en plus.

Avancant dans la ruelle ou se tenait par le plus grand des hasards le combat entre Genso et Alberoth, Khoradril fut prit par l'emprise de la magie de Alberoth. Legerement ennuyé de cela, il ne se demandait même pas ce que ces deux etres pouvaient bien se vouloir, et leur dit simplement :

" Ecartez vous de là. Laissez moi passer, ou crevez. "

Khoradril semblait pour l'instant assez calme, mais toujours aussi meprisant des etres qu'il jugeait inferieur, soit, à premiere vue, presque tout le monde. Son caractere, et surtout sa grande fierté le poussait a vouloir la mort de ces deux etre qui semblait croire 'mener un combat' alors qu'aux yeux du semi vampire, cela ne resemblait guere plus à des affrontement d'apprentis qu'à un combat de maitre. Interieurement, il etait tiraillé par la volonté de les tuer quoi qu'il arriver et celle de les ignorer pour les laisser à leur chamailleries. Mais il voulait egalement que l'un d'entre eux tente de lui resister, pour qu'il puisse voir leur fierté se changer en desespoir.

Entre deux coups, Alberoth rabatit son capuchon sur son visage et mit ses gants. Il était à présent invisible à l'oeil nu. Le dernier coup que Genso porta à Alberoth n'atteignit pas celui-ci. Il rencontra une résistance. Une protection entourait Alberoth et Genso ne pouvait plus l'atteindre. Alors que le vent se levait ne nouvelle fois, il reprit.

"Il suffit. Je t'ai suffisament laissé jouer avec mon monde."

Il claqua des doigs et le vent s'arrêta d'un coup.

"Inutile de retenter à contrôler ce chaos. J'en suis le créateur et maître. Maintenant, on va voir si tu arrive à survivre sans oxygène petit moine."

Alors qu'il disait ça, Genso pouvait sentir l'air devenir lourd. Sa composition s'évanouir. L'air semblait disparaître.

Lorsque Khoradril tenta d'entrer dans la sphère, il fut repoussé. Une barrière l'empêchait de passer. Et il ne pouvait voir ce qu'il y avait à l'intérieur de cette sphère noire.

Contrairement à ce que s'atendait Alberoth le vent ne s'arrêta pas mais semblait s'éloigner.
Un lourd silence s'installa, puis un murmure. Ces paroles parvenaient aux oreilles d'Alberoth mais celui-ci ne les comprenait pas.
Dans ce lieu de ténèbres nul n'était visible. L'air commençait à manquer mais les murmures continuaient, semblant résonner dans le néant (je sais c'est bizarre mais je ne savais pas comment appeler ce "néant"...^^').

Alberoth ricanait. Lui et toutes les entités étaient avec lui pour le protéger en cas de danger.

"Tu ne peut t'échapper de ce néan. Nous sommes condamnés à rester ici, prisonniers de cette cage de verre incassable. C'est le prix à payer."

Il mentait. Lui seul pourrait sortir de là. Il pouvait laisser Genso tourner en rond dans la sphère de néan pour la fin de ses jours. Mais il voulait encore jouer avec lui. Et apprendre de sa puissance.

"Inutile d'essayer d'incanter quoique ce soit. Ta magie est annulée en ces lieux qui sont miens et tu reprendra bientôt ton apparence humaine."

Cette information était vraie. Alberoth conservait sa magie, en tant que "maître des lieux", mais Genso pouvait sentir sa propre puissance magique faiblir. Alberoth décida de provoquer Genso.

"Oh, tiens...la fille aux yeux bleus...elle m'a dit de te dire que ta dame des glaces lui avait dit quelque chose pour toi avant de mourir. Mais la fille est morte ausi, et maintenant, elle est avec nous...tu l'as ramenée parmis nous. Nous pouvons de nouveaux nous amuser. Tu l'as envoyé vivre un enfer, bravo. Et merci."

La barrière invisible en face de Khoradril était sûrement d'origine magique, du moins c'est ce qu'il pensait. Et même si elles ne l’étaient pas, peu importait… Sortant une de ses dagues des étuis dissimulés dans ses vêtements. Il prit son temps pendant pour concentrer ses forces spirituelles et magiques dans sa dague pendant que le combat des deux êtres à l'intérieur de la sphère semblait continuer.

** C'était le premier avertissement**

Phoenix Wing !!

La sphère fut déchirée dans un crépitement d'énergie alors que des flammes magiques en rongeaient l'extrémité immatérielle. Alberoth et Genso pouvaient voir le monde extérieur réapparaître alors que s'estompait le sombre néant.

" Bien, et maintenant... avez vous quelque chose a dire avant que je ne vous laisse a vos stupides disputes ? "

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