Le bus nocturne / arret de bus 5 : centre ville

Drania s'avança dans le bus bien éclairé. Il y avait peu de siège et les parois étaient pretiquement toutes recouvertes de grafitis. Peu de gens, hormis deux ivrognes somnolants, une vielle dame, un homme en attaché-case et un autre, tout au fond du bus, dans le seul endroit où il y avait peu de lumière. Cet homme était vêtu de noir, avait les bras croisés et sa jambe gauche était croisée sur l'autre. Quoiqu'un peu dérangée par la lumière, elle s'assit à un siège à sa droit, vers le milieu du bus. Elle s'assit près de la fenètre, s'y adossa et posa sa jambe droite, genou relevé, sur le deuxième siège. Posant ses mains sur son genoux, elle releva la tête en arrière, soupira, puis regarda par la fenêtre les reliefs des rues passer devant ses yeux. C'était le calme plat. On entendait juste les grincements du bus et parfois des toussotements.

Et Drania se laissa porter par le bus. Elle ne savait où il allait, mais cela lui importait peu. Elle voulait y rester le plus longtemps possible.

Sans ressentir aucune presence, Drania entendit un soufflement, comme une personne respirant ses dernieres bouffées d'air alors que la mort la guette. Les respiration venait de l'interieur meme de l'esprit de Drania, ce qui ne tarda pas a troubler la vampire. Un mal de tete la percutta comme un coup de masse sur le crane, mais ce ne fut que passager, la douleur s'en alla, pour laisser place a un chuchottement :

" Tu est maudite ! Tant que tu fuis, ton esprit sera souillé par ma presence. Durant tes plus grands plaisirs jusqu'aux moments les plus sombres de ta vie où toute ton existence te semble soudainement si futile. Tu aura beau vouloir ne pas m'entendre, je t'obligerais a ecouter. Tu est comme les autres, toi aussi tu criera, toi aussi tu implorera, toi aussi tu sombrera a la folie sans qu'une main ne te retienne ! "

Tout a coup la voix disparut, laissant les soufflement reprendre.

Le bus s'arrêta et deux femmes ainsi qu'un homme enlaçant l'une d'elle, tous vêtus de noir, montèrent dans le bus en riant. L'homme tenait un violon dans la main droite. Le chauffeur leur sourit.

"Comme d'habitude, je suppose ?"

Ils lui rendirent leur sourire en acquiescant. Puis ils allèrent s'asseoir sur les premiers sièges. La femme seule sur les sièges mitoyens de gauche et les deux autres en face, l'homme sur le premièr ensemble de sièges, et sa compagne sur les sièges juste derrière. Ils se tenaient la main sur le dossiers et étaient tournés vers l'aure femme, qui était égalemant tournée vers eux.

Le bus repris sa course, et encore une fois, on enteendit que le grincement de ses roues. Le sourire sur les visages des nouveaux arrivants s'était effacé et ils semblaient parfois lancer à Drania des regard froid et menaçants. Mais elle ne les regardaient pas et semblait perdue dans ses pensées.

Quelques kilomètres plus loins, ils se levèrent et se dirigèrent vers la porte arrière, juste en face de Drania. L'homme en noir au fond s'était également levé et, sortant de l'ombre, vînt rejoindre les autres. Mias aucun ne se parlaient. L'homme qui les avaient rejoint jettait des coups d'oeils à Drania. Il ne pût s'empêcher de remarquer combien elle était belle. Quand soudain elle tourna les yeux vers lui, il fut comblé de bonheur et, tourant complètement la tête vers elle, jetta un plein regard sur elle. Ils se regardèrent longuement. Il ne se lassait pas de plonger son regard dans ses yeux et espérait que cela dure éternellement. Mais le bus s'arrêta et la porte s'ouvrit. Les autres descendirent mais pas le dernier.

"Zantan, tu viens ?" , lui crièrent enfin les trois autres.

A contrecoeur, il détourna le regard et descendit à son tour. Le bus referma ses portes et repartit.

Sur le trottoir, Zantan contemplait le bus partir, tandis que les autres avaient recommencé à rire. Soudain, Zantan courut en direction du bus. Les autres restèrent là, bouche bée.

"Qu'est-ce qui lui prend ?" demanda Tars.

Kenten ne dit rien, il avait très bien compris. Mais Naïla reprit la parole.

"C'est pas grave, il nous rejoindra. Allez, venez, on rentre." Elle monta les marches du perron de la maison en face d'eux. "Kenten, ouvre la porte."

Celui-ci monta également les marches, sortit une clé de sa poche et ouvrit la porte. Il fut le dernier à rentrer, regardant l'endroit vers lequel son maître était partit. Puis il referma la porte.

Zantan courut longtemps et de toute sa rapidité de vampire pour rattraper le bus. Celui-ci s'arrêta devant un nouvel arrêt et une vielle dame ainsi qu'un homme d'affaire sortirent. Zantan retra brusquement par la porte avant et se dirigea d'un bon pas vers Drania. Il resta debout devant elle un moment, puis s'agenouilla.

"Je vous en prie, madame, venez avec moi dehors."

Puis, comme elle ne disait ni ne faisait rien, il la prit par la main.

"Veuillez m'excuser."

Et il l'entraina dehors. Le bus, de nouveau, partit et ils restèrent seuls. Il la tenait toujours, de peur qu'elle lui échappe.

Drania tenta de se défaire de son étreinte, en vain.

"Mais que signifie ?! "

Elle arrêta soudain de se débattre. Elle avait de nouveau croisé ses yeux bleus si étranges. Elle se calma.

"Que voulez-vous ?"

Zantan fut troublé par sa voix. Elle était si belle...tout en elle était magnifique. Et il voulait la connaître plus. Il s'agenouilla une nouvelle fois.

"Pardonnez-moi de vous avoir importuné. Je suis un vampire, tout comme vous..."

Il cherchait ses mots..ils ne lui venaient pas...Le temps passant, il remarqua que la chair de Drania était glaciale. Il se releva et lâcha sa main.

"Je suis impolit. Cela doit faire plusieurs jour que vous n'avez pas mangé. Venez avec moi chasser. Ainsi, nous auront l'occasion de nous connaître...entre..."frères"."

hrp : Zantan... Embarassed

Drania ne dit rien, elle semblait réfléchir.

*Un vampire...? oui, maintenant qu'il le dit...*

Elle n'avait jamais appris à distinguer, à repérer et identifier ceux de sa race. Son "père" n'avait pas eût le temps de lui apprendre. De plus, les paroles du Doppelganger résonnait encore dans sa tête. Elle avait du mal à réfléchir.

*Et dire que je voulais m'éloigner d'eux...je ne voulais plus jamais en voir un de ma "vie"*

Elle regarda longuement Zantan.

*Mais il a l'air différent de lui...*

Elle hésitait. Elle était méfiante et froide de nature mais il l'avait également envoûtée. Puis enfin, elle acquiesca.

"Oui, plus que quelques jours..."

Puis elle attendit. Voyant qu'il ne faisait rien, elle lui dit :

"Et bien, je vous suit."

De toute façon, elle pourrait le tuer si ça tournait mal... le tuer...comme elle avait déjà fait.

Zantan semblait aux anges. Il sourit et vînt à la droite de Drania. Il fit quelques pas, puis se retourna vers elle.

"J'oubliais, encore une fois je vous manque de respect, je me nomme Zantan."

Drania hocha la tête.

"Drania est mon nom. Du moins, c'est celui par lequel je veux être nommée."

Zantan s'inclina.

"Il en sera fait selon vos désirs."

Puis il se plaça à ses côtés. Il l'emmena vers le parc. Il parlèrent peu mais ce peu apportait déjà beaucoup de bonheur au vampire. Bien sûr, il aurait espéré plus, mais il n'en attendait pas plus pour une première rencontre. Il lui dit de la poésie, des choses courtoises, milles choses galantes, bref, tout ce que peut exiger un tête-à-tête. Il se promenèrent dans les allées du parc, au son des vers de Zantan, qui semblaient assez plaire à Drania, ou d'un silence respectueux envers l'un et l'autre, envers la nature, le silence de la nuit.

Il put remarquer son incroyable talent de chasseresse au détour d'un chemin. Un groupe de voyoux étaient en train de squatter un endroit du parc, à l'attente d'une victime. Elle le pria de la laisser seule et s'avança vers le groupe. Bien sûr, ils furent extrèmement perves avec elle, mais pas pour longtemps. Ils se turent lorsqu'elle attrapa celui qui semblait être leur chef à la gorge de sa main droite et enfonça ses ongles aiguisés dans la chair tendre. Elle lui transperça littéralement la gorge qui saignait abondamment. Alors que les autres se jettaient sur elle, elle jetta le corps sur l'un deux et défit rapidement les autres. Elle était rapide et ce ne fût qu'un tourbillon de noir, de sang et de corps tombant inanimés. Mais elle ne les tuaient pas. Quand elle eût finit avec eux, elle en bût trois et tua les autres avec sa dague, qu'elle leur plantait en plein coeur.

La promenade se termina bien et ils revînrent devant la maison de Zantan. Ils se dirent au revoir et Zantan était près à ouvrir la porte mais sembla hésiter. Il se tourna vers Drania, qui partait déjà, les mains dans les poches de son long manteau.

"Vous n'avez nulle part où aller, n'est-ce pas ?"

Drania se tourna vers lui et lui sourit.

"On ne peut rien vous cacher...En effet, je n'ai nulle pert où aller...Mais ne vous inquiétez pas, je trouverais bien quelque chose pour ce soir. Bonne "nuit"."

Et elle s'en alla.

"Non, je vous en prie, venez chez moi, j'insiste. Je ne puis vous laisser ainsi."

Puis, voyant l'air peu emprunt et acusateur de Drania :

"Ne vous inquiétez pas, je ne vous ferais rien, sur mon honneur. Je vis avec mes compagnons, je ne suis pas seul, et de toute façon, jamais je ne me serait permis une chose pareille. Je ne suis pas comme ça, croyez-le, mademoiselle."

Il lui tendit la main.

"Allons, venez, je vous en prie. Et je vous présenterais mes compagnons."

Khoradril traversa Naggaroth comme un possedé, a la recherche d'un etre assez digne pour mourir de sa main. Sans regarder ou il allait, il deboucha dans une ruelle, a proximité de deux vampires. Khoradril ouvrit les yeux et fixa ses potentielles victimes.

Il fixa premierement Drania de ses yeux aussi sombre que son ame, maintenant revelée.

** Maudite ? Domage, elle doit etre trop faible pour resister a la moindre attaque... Meme un humain pourrait la tuer, aucun merite... **

Khoradril regarda alors Zantan, toujours en consultant ses divinations, mais etrangement, il n'obtient pour ce vampire que peu d'informations...

** Zantan... Qui est-il ? Ce n'est apparemment pas un lahmiane. **

La main du semi-vampire vint caresser le manche de sa faux, symbole eternel imposé par la terreure. Au contact froid des decorations et runes magiques, il se rememora de nombreux massacres, un fraguement de sa legende. Apres un leger moment d'extase, Khoradril agrippa fermement sa faux et la degaina d'un large mouvement. Dans la continuité de son mouvement, et avec un aisance inegalable, Khoradril executa de nombreuses rotations et passes plus compliquées degageant une legère brise qui vit vibrer ses longs vetements. Son regard toujours fixe visait Zantan. Il prenait un certain plaisir à intervenir dans ce moment propice ou deux loups se transformaient en agneaux. Peut etre pourrait-il provoquer leur colère ? Pour la transformer en desespoir et se delecter des regards emplis d'humanité de ces etres se disant loin de la peur et des emotions humaines.
La faux arreta brutalement son mouvement sur le sol deja mutilé, ce qui n'en arrangea pas la condition. Ainsi le semi-vampire etait sur que les vampires l'avaient remaqués, si il ne l'avaient pas deja fait. Il est certain que Zantan manquait de concentration face aux yeux de Drania. Peu importe, sa mort ne serait que plus rapide.
Khoradril ferma un instant les yeux, savourant cet instant fatidique ou il pourrait peut etre trouver satisfaction. Maintenant s'engageait le ceremonie qui accompagnait les meutres dispersés de Khoradril. Ce dernier tentait de trouver un pretexte, ou une motivation pour tuer Zantan ou Drania. La moindre vantise, manque de respect, ou provocation, sera prise comme un defi. Defi que Khoradril relevera en massacrant son adversaire sans aucune pitié.
C'est ainsi qu'agis le Dieu de la Mort lorsque sa soif de tuerie deviens trop pesante. Augmentant a chaque meurtre sa renommée et sa satisfaction.

" Qui est tu vampire ? Est-tu maitre ou esclave ? "

Bien que ne le sachant pas, Zantan etait sur un fil entre la vie et la mort. La moindre parole pouvant en quelque point ressembler a une provocation lui serait fatale.

Thème musical... ok c'est n'importe quoi mais j'aime bien la fraîcheur de la musique ^^!

"Maître, esclave... qu'est-ce que tu peux être simple et barbant à la fois!"

Un éclair pourpre sauta du haut d'un immeuble et atterit avec violence à terre, fendant le béton autour de son point de chute.

La frèle jeune fille qui se releva s'était apparemment jetée du 10 ème étage d'un des buildings voisins. Son mètre 65 supportait son visage aux expressions puériles et rebelles, ses cheveux roux tombant jusqu'à la base de son cou sur un cou fragile et des épaules recouvertes d'un pull noir loin d'être moulant, cachant sa poitrine naissante.
Sur son lourd baggy kaky étaient fixés, accrochés à la ceinture de chanvre, deux Fauciles refletant les rayons de l'astre lunaire et une grappe de petites "balles de golf noires".
Sa capuche noire était à moitié écrasée par une longue faux accrochée dans son dos.

"Content de me voir, PAPA?"

" Papa ?? "

Tout en reprenant le dernier mot de la jeune fille, au comble de sa surprise, Khoradril fixa les yeux de cette derniere.

** Mais qu'est ce qu'il se passe ? **

Khoradril reporta son attention sur Zantan...

" Un instant s'il-te-plait... je m'occuperais de te tuer plus tard... "

Il avanca vers la jeune fille, et lui dit sechement :

" Qui est tu ? "

Celle-ci dégaina ses deux faciles, croissants argentés à la morsure acérée, dévisagea un moment Khoradril et sourit comme une gamine, les yeux brillants.

"Mmmmh, alors devine... Je suis ta Fille! Ne me demande ni pourquoi ni comment , je ne saurais pas te répondre, M'man est morte dans un fossé en me mettant au monde, elle n'a pas pu me raconter comment vous m'avez conçue.

Par contre, ce que je sais, c'est que je suis au Jour ce que tu es à la Nuit, aussi Jeune que tu es Sénile, aussi Pieuse que toi Pervers, aussi Pure que toi Vil !"

Elle se redressa, faisant mine de prendre une attitude pensive, bras croisés sur sa poitrine, main droite caressant son menton.

" J'ai longtemps cherché quel père pouvait abandonner sa compagne enceinte, et les nombreux "exploits" que j'ai entendu de la bouche de pauvre gens terrifiés m'ont mené jusqu'à toi. Le "Dieu de la Mort"... *pff* quel lâche en vérité! "

Saisissant les croissants d'acier de la main gauche, les fixant à un étrange système fixé sous un épais gant de toile, elle attarpa la faux et la fit tournoyer à la manière de son père quelques instants plus tôt.

"Mais ne t'inquiète pas, je suis venue te délivrer de ton mal, de mon propre gré, même si tu dois mourir pour cela..."

D'un coup de tête, l'ado intima aux deux vampires de quitter les lieux s'ils ne voulaient pas être impliqués...

Khoradril attrappa sa faux a deux mains, la reposant legerement sur son epaule pour mieux en repartir le poid.

" Je n'ai pas de fille, et il est impossible que j'aie eu un enfant... Tu as du te tromper. Meme si j'avoue que tu as une certaine ressemblance avec ma personne, tu n'est pas digne de tenir ces propos. Mais juste pour te prouver que je ne suis pas un lache, je vais savourer le plaisir de te voir morte. "

Le Dieu de la Mort avanca lentement vers sa "fille", tout en augmentant considerablement sa force malefique.

" Tu souhaite me delivrer de mon mal ? Je vais te montrer sa toute puissance, si bien que tu me sipliera de t'achever une fois que j'aurais fini mon echauffement. "

Khoradril s'arreta à trois metres de sa nouvelle adversaire. Il fit tournoyer sa faux dans son dos, de plus en plus rapidement, jusqu'au moment fatal ou il se teleporta derriere elle. Reapparaissant accroupis, la faux tailla une large entaille dans le dos de son adversaire.

L'illusion disparut aussitôt comme un nuage de brouillard soufflé par le vent. La vitesse d'action de Khoradril avait imprégné l'image de la fille dans sa rétine, un peu à la manière d'un film, et il n'avait par conséquent par remarqué que l'ado était partie.

Un doigt tapota son épaule. La fille se trouvait là, derrière lui, souriant d'un air sarcastique.

"Comme tu le vois, tu m'as légué quelques cadeaux avant de nous abandonner... comme quoi tu n'es pas si ingrat !"

Elle se téléporta sur le auvent d'une boutique et sembla disparaïtre: son image se brouilla quelques secondes puis elle aussi opaque qu'à l'origine.

"Ca doit te rappeller quelque chose, non?"

"Je suis sure de moi! TU es mon Père! Je t'ai traqué pendant près 5 ans! C'est à peu près à cette époque que , gràce à ce "don" que tu m'a légué , ces "prémonitions", j'ai su que TU étais mon Père!"

Sa voix était devenue chevrotante, cassée par la haine et la tristesse.

Khoradril se releva lentement, fixant sa fille d'un air toujours aussi inexpressif.

" Admettons que tu aie un quelconque lien de parenté avec moi... Je n'ai jamais connu de femme... Comment pourrai-je avoir une fille. Mais admettons. Crois-tu qu'un enfant peut vaincre ses predecesseurs ? Meme etant doté de divinations, tu ne pourra jamais me battre en combat. Sache que les voix qui te hantent sont une base que j'ai adapté en combat pour pouvoir predire les mouvements de l'adversaire. De plus ce n'est pas une pale copie qui pourra vaincre le Dieu de la Mort. Si j'arrive a vaincre tous mes ennemis c'est parceque j'ai quelque chose que personne d'autre n'a : Une experience parfaite du combat. "

Sur ces derniers mots, Khoradril lanca sa faux vers la facade d'un immeuble, se teleportant au dernier moment pour la rattrapper dans un mouvement aliant souplesse et rapidité, gardant une adhesion sur au mur par sa force magique, qu'il transforma ensuite en propultion, pour foncer droit vers son adversaire. Lancant un instant sa faux devant lui, qui continua son mouvement dans une trajectoire proche de celle de Khoradril, il degainna deux dagues qu'il envoya sur sa fille. Rattrappant rapidement sa faux en l'attirant a sa main ( elle n'etait pas loin ). Puis disparut a nouveau. Au dessus !! Fendant l'air, tombant artistiquement, Khoradril arriva sur sa fille au moment critique ou les deux dagues allaient la toucher.

Le calcul etait juste, et precis... Les deux dague etaient assez ecartées pour qu'elle ne puisse pas les parrer toutes les deux en un seul coup. Mais assez proches qu'elle ne puisse pas passer entre. A mi-hauteure, a moins de se coucher elle ne pouvait pas passer en dessous... Mais pas le temps de s'allonger dans une situation aussi critique. Le Dieu de la Mort etait juste au dessus d'elle, bien que la possibilité de renvoyer la dague sur le corp de son pere etait tentante, elle etait impossible car pour cela il aurait fallu que les dagues arrivent avant lui. Parrer le coup de Khoradril reviendrait a encaisser les dagues. Le seul moyen ? L'esquive ? Devant elle : les dagues, au dessus : la faux. En arriere ? a quoi bon, les dagues la rattrapperaient. Sur les cotés ? Difficilement, les dagues etaient assez espacées pour qu'elle ne puisse pas s'en tirer sans etre touchée par au moins une d'entre elles. Pas le temps d'incanter, pas le temps de se concentrer meme pour lancer quelconque defence ou attaque...
L'attaque etait impitoyable, elle laissai peu de chance de s'en sortir sans etre blessé. Et le combat ne fesait que debuter.

Khoradril atterit au sol, plantant sa faux le plus violement possible... dans le béton de la rue. Les dagues sifflèrent à ses oreilles.

"Tu ne comprends donc rien. Je n'ai jamais dit que tu avais connu ma mère. Heureusement pour sa pauvre âme!
...Tu comprendras par toi même ce qui s'est passé si tu t'interroge sur le processus de création de la Vie... bien que cela soit assez improbable pour un monstre destructeur tel que toi.
Et je suis loin d'être une pâle copie de ton "génie" de la Mort.
Je SUIS une partie de toi. La seule différence entre toi et moi, c'est que ce qui est pour toi de l'"éxperience du combat" devient pour moi "un réflexe de survie", objet de ma vengeance! ... tu es décadent, ne tuant que par plaisir ou par envie, à intervales irréguliers, chaotiquement.
J'ai du apprendre à subsister de ces dons que tu m'a transmis, qui sont pour moi une seconde nature, un réflexe quasi permanent d'auto-défense! Pas une arme de folie destructrice !

Tu aurais du remarquer que je me téléportais toutes les secondes depuis le début de notre entretien... Seul le désir de vengeance, le désir de sang tel que le tien peux me faire oublier ce réflexe... et je sais me maîtriser!

Je ne suis pas une copie, sache le encore: je suis ta Némésis!"

La fille se tenait accroupie, face à Khoradril.

Khoradril rengaina lentement sa faux tout en s'adressant a sa fille en ces mots :

" On dirait que tu maitrise assez bien la teleportation... Mais ce que je ne comprend pas c'est que tu parle de dons. Il est normal qu'etant ma fille tu aie pu te rendre compte des forces magiques que tu possedes. Etant une partie de moi, tu te doit de posseder les memes magies que moi, cela peut se comprendre. Mais mon reel dons est le combat lui-meme. Je suis né pour tuer... etant une partie de moi, tu devrait en etre de meme ! Or, tu parles comme une pacifiste. Cela te parait-il tellement invraissemblable que ton pere tue ? Me considere-tu reelement comme un monstre chaotique ? Si tu est une partie de moi, tu devrait comprendre... Et tu devrais savoir que je ne me bat pas pour la ruine ! Mais pour moi ! "

Khoradril degainna deux dagues et tout en restant immobile, il dit à sa fille :

" Combien de temps pourra-tu encore tenir a gaspiller ton energie magique en vaines teleportations ? Tu le sait, non ? Si tu continue ainsi tu sera rapidement épuisée. La teleportation ne doit etre utilisée qu'en dernier recours... De plus elle a une faiblesse... Alors que dirait tu d'une sceance d'escrime ? On va voir qui de la deesse de la vengeance ou du dieu de la mort l'emporte dans un combat sans merci ! "

Khoradril detanait maintenant une force malefique sans precedent, si puissante qu'un leger vent se degageait de son corp, faisant valser ses vetements. Ses deux dagues en main, il attendait l'attaque de son adversaire. S'il ne venait pas, il attaquerais en premier.

"Haine tu es, haine à jamais tu resteras. Ma vie est consacrée à ta destruction seule. Je t'ai trouvé, c'est un bon début. Mais je ne suis pas encore pète à te battre. Ca arrivera au moment où tu t'y attendra le moins, par derrière certainement, mais tu ne nuiras plus...

En attendant, à moi de te poser une question: Comment peux tu croire être libre de tes choix si tu exerce toi même la divination ? N'est ce pas là la preuve qu'il existe bel et bien un Destin ? "

Sur ce, l'ado disparut, juste après avoir salué à la manière d'un tragédien.

Khoradril regarda la fille disparaitre, tout en calmant son esprit malefique...

" Il existe un destin... mais il m'a depuis longtemps oublié... "

Khoradril detourna son regard sur les deux vampires qu'il avait precedemment prevu de tuer. La semi bataille l'avait quelques peu exité, son enve de mort etait encore plus grande. Trop grande peut etre... Zantan ne paraissait plus un adversaire assez puissant pour la combler. Le Dieu de la Mort decida de rebrousser chemin, et de chercher a nouveau une victime plus imposante. Il rengaina ses dagues, et traversa la rue sans preter attention aux deux vampires.

Zantan, profitant de la diversion de la jeune fille, descendit les marches du perron, attrapa Drania par la main et la tira à l'intérieur de la maison.

"Venez, ne perdons pas de temps !"

Avant de passer la porte, Drania pût remarquer, écrit sur la boite aux lettres : les Fallen Angels.

Ils entrèrent et Zantan referma la porte à clé. Il tendit loreille.

"Les autres dorment déjà. Venez."

Il la tira doucement par la main vers une salle sur la gauche.

suite dans "Chez les Fallen Angels"

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